Qu’est-ce que « croire » ? La plasticité du concept et la difficulté de sa traduction dans les langues des différentes aires culturelles questionnent les frontières des disciplines et poussent les sciences humaines et sociales à échanger sur les catégories qu’elles mobilisent : : de quoi parle-t-on quand on parle du « croire » ?
En qui, à qui, en quoi croit-on ou encore qui croit-on ? L’opposition entre transcendance et immanence est-elle légitime ?
Comment croit-on ? La méditation, la prière, le culte, (avec ou sans médiateur), ces manifestations épuisent-elles les expressions du « croire » ?
Croit-on seul ou en communauté ? Comment se construit une croyance ? Comment se diffuse-t-elle ? Par libre assentiment, par persuasion, par coercition ? Peut-on imposer une croyance ?
« Croire » implique-t-il une confiance totale, un abandon de soi ? Peut-on croire sans douter ? Et lorsque le doute est fort, qu’est-on prêt à faire, jusqu'où peut-on aller pour convaincre l’autre ou se convaincre soi-même ?
Une société sans croyance peut-elle exister ? Peut-elle survivre sans la confiance qui la fonde ? L’individu peut-il ne pas « croire » ? Et finalement, que se passe-t-il quand il ne croit plus ?
Propositions de lecture :
> Lectures croisées de F. Ronconi, P. Rollier, A. Delattre.